Article crée par : Olivier Zuratas – Directeur des opérations – Le 08 Fevrier 2023
Les user stories ou récits utilisateurs représentent une technique utilisée pour faire évoluer les fonctionnalités d’un produit, application web ou mobile. On les retrouve principalement dans le cadre d’un développement Agile afin de simplifier les interventions des équipes sur un projet. La user story cherche à répondre au mieux aux problématiques et attentes des utilisateurs finaux.
Orientée vers l’expérience utilisateur, la rédaction d’une user story n’est pas une étape si évidente. Alors, comment faire pour écrire un récit utilisateur efficace ? Par où commencer ? Entrez dans les coulisses avec DevFactory.
Que se cache-t-il derrière le récit utilisateur ? En réalité, il s’agit d’une phrase décrivant une fonctionnalité logicielle écrite à travers le regard de l’utilisateur final. Elle est rédigée dans un niveau de langage courant et accessible à tous pour contextualiser à l’équipe de développement un besoin.
La rédaction de user stories efficaces apporte une réelle valeur ajoutée au projet. Elle permet de répondre, par le biais de nouvelles fonctionnalités, à de Véritables attentes utilisateurs.
Les user stories, exprimées en quelques mots, aident les développeurs en mode agile à mieux cerner ce que désirent les utilisateurs finaux. Les équipes projet vont avoir les clés en main pour comprendre avec précision la demande. Elles ont alors toute la liberté d’apporter des solutions créatives et concrètes. En se focalisant uniquement sur l’utilisateur final, elles recentrent l’humain au cœur du projet.
Kanban ou Scrum ? Une utilisation différente du récit utilisateur
Lorsqu’on évoque un développement agile, il y a deux écoles : d’un côté la méthode Scrum, de l’autre Kanban. Selon la stratégie retenue, le récit utilisateur n’est pas exploité de la même manière.
●En Scrum, elle assiste l’équipe pour que celle-ci y voit plus clair lors de la planification de sprints.
●En Kanban, les développeurs extraient les user stories de leur backlog pour travailler lors des sprints.
En fait, les user stories fournissent aux équipes les informations essentielles pour mieux gérer les tâches et respecter les différentes échéances. Outre les sprints, elles se divisent aussi parfois en « epics » : un bloc fonctionnel qui rassemble plusieurs récits utilisateurs.
Comment écrire des user stories dans les règles de l’art ? Pour produire un récit intelligent et qualitatif, trois facteurs sont à prendre en compte.
1) L’utilisateur final et ses caractéristiques
Identifier le persona ou l’utilisateur type est la première chose à établir. L’idée est de déterminer à qui va s’adresser la fonctionnalité logicielle. Une user story peut concerner plusieurs utilisateurs types selon la taille de la cible.
2) Le besoin de l’utilisateur final
Décrire le besoin de l’utilisateur final arrive en seconde position. Il s’agit de se projeter dans la manière dont l’utilisateur final va exploiter la fonctionnalité logicielle. Que cherche-t-il à réaliser avec ? Comment va-t-elle l’aider à atteindre ses objectifs ?
3) L’objectif de la fonctionnalité logicielle
Le principe est d’identifier l’objectif de la fonctionnalité pour l’expérience de l’utilisateur final tout en définissant sa valeur ajoutée pour le développement global du projet.
Lorsque ces trois informations sont réunies, il est temps de passer à l’écriture des user stories.
Celles-ci se présentent généralement sous forme d’une seule phrase. La formulation la plus commune est la suivante :
« En tant que [persona], je [besoin], pour [résultat/objectif]… »
Exemple :
Notre application « Myapp » doit garantir aux utilisateurs de se connecter rapidement pour accéder aux services en ligne qu’elle propose.
Côté rédaction, la user story peut s’écrire :
En tant qu’utilisateur de l’application « Myapp », j’aimerais me connecter rapidement pour accéder aux services proposés sans latence.
Au moment de rédiger l’user story, l’astuce est de garder en tête la règle des 3C et la méthode Invest.
La technique des 3C
Les 3C pour « Carte », « Conversation » et « Confirmation » font références à plusieurs critères.
La user story s’écrit sur une carte, et doit s’y tenir en termes de volume.
D’ailleurs on utilise un outil de gestion de travail ou workshop pour les créer et les diffuser.
La conversation représente l’échange entre le Product Owner, les utilisateurs et les développeurs pour trouver des solutions et clarifier les priorités. Le volet confirmation implique pour sa part que les objectifs sont atteints et qu’une solution a été trouvée.
Ainsi, la méthode 3C consiste à diviser en trois tâches le récit utilisateur pour guider l’ensemble des parties prenantes.
La méthode INVEST
INVEST est un acronyme anglais qui liste plusieurs caractéristiques majeures utiles pour écrire des user stories de qualité.
Ces méthodes rendent plus perceptibles les user stories aux yeux des équipes de développement.
Pour gagner en clairvoyance et un temps sur le développement de votre projet, voici les principaux pièges à éviter au moment de rédiger vos user stories.
Sans cette information, les développeurs ne peuvent prioriser les tâches à effectuer lors du sprint.
Écrire des user stories se révèle être crucial pour l’évolution des fonctionnalités d’une application mobile ou web. Elles permettent d’axer et d’orienter le développement vers les attentes et usages réels des utilisateurs finaux.
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